Pensée libre, démocraties, forcement des consciences… Questions-Réponses

Imprimer

Question de Charles Dondiègue : Le macronisme n’est-il pas de l’endoctrinement  par forcement de l’inconscient ?

Réponse : L’endoctrinement par le forcement de l’inconscient est une excellente question à laquelle je suis bien en peine de répondre sérieusement. Elle soulève un loup qui mérite l’apport d’un spécialiste.

Aussi, serions-nous extrêmement reconnaissant de pouvoir publier l’avis desdits spécialistes afin que nos lecteurs puissent librement se forger une opinion sur ce sujet effectivement sulfureux.

 Contact : Cette adresse email est protégée contre les robots des spammeurs, vous devez activer Javascript pour la voir.

Quant au macronisme forceur d’inconscients en sa faveur, disons qu’il manque de force et vigueur au regard de sa très faible popularité actuelle !

A moins que le résultat cherché soit le retour du débat démocratique sur l’agora par le sursaut des partis d’opposition contre un « en marche », bien loin d’être un parti unique porteur d’une idée unique !

Auquel cas, quel succès ! Notamment avec un Sénat tout disposé à lui mordre les mollets pendant encore six mois. Au moins !

 
Par contre, une questions « politicarde » mérite une vigilante attention humaniste et citoyenne : Le glissement vers la disparition du poste de Premier ministre ouvrant la voie à un régime présidentiel « bonapartiste » modèle Badinguet.

Voici qui ne peut que rappeler le coup d’Etat de Louis Napoléon Bonaparte, Président de la République… contre la République le 2 décembre 1851 au profit d’un mélange de libéralisme autoritaire et de socialisme utopique sur fond de romantisme (C’est fou combien le macronisme actuel semble s’inspirer idéologiquement de son prédécesseur bonapartiste !).

D’autant que semble grenouiller, non le SAC de Pasqua, mais d’étranges ustensiles de pouvoirs parallèles dans un halo élyséen que bisous publics en rafales ne saurait dissiper...

D'où vigilance !

Réaction de H.Sodack

Lacan disait de l'insconscient "qu'il était stucturant".
 
Or, le Zeitgeist - l'air du temps - combiné aux "à priori" qui polluent "la Raison pure" (Emmanuel Kant) structurent-ils en partie toute approche intellectuelle personnelle du contexte sociétal vécu par chacun.
 
Cette contribution de l'inconscient, à la formation de sa propre opinion, structure le raisonnement pensé et peut conduire à tenter d'engager l'esprit général de la Cité dans le même sens.
 
Le débat autour de la table familiale comme au bureau, dans la rue et sur la toile doit être d'ordre contradictoire pour participer du pacte démocratique d'un vivre en commun pluriel.
 
Sinon, céder à l'aliénation par crainte, intérêt ou inculture procède de la déshumanisation de la Pensée, c'est à dire à n'être que  "chose".
 
 
 
Mots clés : Lacan ; liberté de penser ; Kant ; Raison pure ; inconscient ; macronisme