Le comité des Tables Rondes humanistes et citoyennes vous propose deux rencontres culturelles sur inscriptions préalables :

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Dimanche 14/10/2018 à (20220) L’Ile Rousse.

Dimanche 7/04/ 2019 déjeuner-débats à l’IBIS, Technoparc Pays de Gex.

Sujet :

Pensée libre, démocratie et « forcement » des consciences.
Restituer l’humain au centre de l’idée !
Gagner les opinions publiques à cette cause !
Porter la Parole humaniste et citoyenne sur l’Agora pour ce faire!

Objectifs du « Comité des Tables Rondes humanistes et citoyennes » :

            1/ Promouvoir la pensée philosophique d’Emmanuel Kant de Paix par le droit et non de paix par la force.

                   La Société des Nations, crée suite à la Grande Guerre 14-18 pour régler les conflits par la négociation et l’arbitrage échoua à éviter la seconde guerre mondiale 39-45. Malgré les efforts d’Aristide Briand   et de Gustav Stresemann.

                En effet, les démocraties occidentales ne surent ni ne purent stopper la montée en puissance des idéologies mortifères, impérialistes et dictatoriales fasciste, nazie et stalinienne.

                C’est par le viol des consciences que ces dictatures imposèrent leurs contre-cultures anti Lumières à leurs peuples. Sous le regard distant des opinions publiques démocratiques. Même le « Mein Kampf » d’Hitler en 1926, ne suscita que peu de réactions. A l’exception notable de celle de Romain Rolland en France.

                ° Ainsi la conscience humaniste et démocratique du grand peuple allemand fut-elle, dès l’école, « forcée ».

                ° Ainsi, les idées de  race pure  aryenne, d’élimination physique des juifs et des tziganes, de  colonisation de l’est de l’Europe, de  nationalisme pur et dur et de parti unique policé d’emblématiques SS, captèrent les cerveaux d’hommes et femmes politiquement avancés et culturellement imbibés de valeurs philosophiques fondamentales.

                2/ Renforcer les pouvoirs des institutions internationales actuelles (ONU, OIT, UNESCO) afin de tirer les leçons de l’échec de la Société des Nations totalement démunie en moyens de coercitions pour imposer la Paix par le Droit aux puissances expansionnistes.

                En fait, toute domination exclusive politique, religieuse et économique résulte d’un forcement des consciences individuelles par l’imposition brutale d’idées fixes à tout un chacun. En lieu et place des libertés fondamentales de mesurer et comparer toute chose enfin de choisir en tout esprit critique de citoyenneté éclairée.

                C’est pourquoi concernant :

                ° La Paix religieuse. Tant que le concept de Liberté de conscience ne sera qu’une injonction morale, la paix ne régnera pas parmi les hommes. Il convient donc de le sanctuariser par une norme impérative intégrée aux Droits de l’homme (ONU).

                ° La Paix sociale: Tant que le code du travail, sous l’empire de la vérité révélée (donc indiscutable !) néo-libérale de concurrence juste et parfaite, ne sera considéré que comme un frein à l’accès au travail, les salariés ne seront qu’une variable modifiable à merci d’une économie globale échappant totalement à leur contrôle. 82% de la richesse mondiale réalisée collectivement va au 1% des plus riches. (BIT-OIT).

                ° La Paix civile : Tant que les masses populaires n’auront pas le droit imprescriptible d’accéder à la connaissance par l’enseignement obligatoire des éléments culturels permettant de se forger une citoyenneté éclairée, les peuples resteront victimes de « forcements de conscience » aliénant leurs libre arbitre et esprit critique.

                   Il est en effet aisé de constater que le forcement des consciences, visant à imposer une idée fixe aux masses en tant que loi commune, repose sur un seul et même processus : châtier durement toute forme d’opposition politique, culturelle et sociale aux prêts à penser officiels que dispense tout régime autoritaire ; élever le lavage de cerveaux en raison d’Etat ; désigner nommément l’ennemi à détruire pour qu’avienne l’Ordre Nouveau de paix par la force ; promettre gloire et bienêtre à tout porteur de vérités révélées exclusives et impérialistes.

                A noter qu’au cœur des politiques économiques néo-libérales, le il n’y a pas d’autre alternatives et son jumeau la concurrence juste et parfaite sont en adéquations avec tous les autres formes de forcements de consciences, civiles, sociales et religieuses.

               Entre l’idée fixe originelle, érigée en modèle forcé de vivre ensemble, et son application sociétale, grenouille tout un monde de pensées uniques (portées par des clergés, lobbies en tous genres et d’apparatchiks) se disputant la maîtrise de nos consciences, goûts et habitudes.

                La seule manière d’y faire pièce est d’en appeler à l’autorité du Souverain suprême, l’opinion publique, éclairée par l’incessant débat à mener par le camp humaniste sur l’agora : la citoyenneté !

               

                Nota 1 : Pour définir ce dont l’humanisme se réclame pour agir dans la Cité, il n’est pas inutile de retenir deux formulations de  Protagoras (486 av JC) : L'homme est la mesure de toutes choses : de celles qui sont, du fait qu’elles sont ; de celles qui ne sont pas, du fait qu’elles ne sont pas. Et,  Pour ce qui est des dieux, je ne peux savoir ni qu’ils sont ni qu’ils ne sont pas, ni quel est leur aspect. Beaucoup de choses empêchent de le savoir : d’abord l’absence d’indications à ce propos, ensuite la brièveté de la vie humaine.  
                Nota 2 : L’humanisme se prouve et se vit par la citoyenneté. Etant entendu, comme le dit Aristote (384 av JC) que la cité (la polis) fait partie des choses naturelles et que l’homme est un animal politique, et que celui qui est hors cité, naturellement bien sûr et non par le hasard des circonstances, est soit un être dégradé soit un être surhumain.
Le langage existe en vue de manifester l’avantageux et le nuisible, et par suite le juste et l’injuste. Il n’y a en effet qu’une chose qui soit propre aux hommes par rapport aux autres animaux : le fait que seuls ils aient la perception du bien, du mal, du juste, de l’injuste et des autres notions de ce genre. Or avoir de telles notions en communs c’est ce qui fait une famille et une cité.

               Toute pensée personnelle est naturellement appelée à évoluer. Elle est en effet un produit des « airs du temps », le Zeitgeist philosophique allemand qui désigne plutôt les conceptions déterminées par l'époque, par opposition aux notions éternelles et immuables dont s'occupe la philosophie idéaliste.

                Nos singularités individuelles font de nous des individus uniques. La foi, ou non, en quelques transcendances spirituelles et politiques que ce soient participent de notre intime.

                Pluralité et altérité nous rattachent au collectif humain dont nous avons à construire la maison universelle. Ne sommes-nous pas des animaux politiques libres de penser et d’agir sur l’Agora ?

                Sauf que notre évolutive liberté de pensée individuelle a pour ennemie mortelle les idées fixes que portent les marionnettistes en salut, bonheur et gloire au service de pensées uniques aliénantes.

                La Démocratie est la somme de chaque libre arbitre. Et le « penser librement » le carburant de la citoyenneté.

             Le pacte « démocratique » d’aujourd’hui, celui de la révolution numérique et des projets «d’hommes augmentés », voire immortels, requiert des ajustements que les marionnettistes diront liberticides.

            Tout père de famille humaniste se doit de porter la Parole sur l’Agora pour opposer sa vision du beau, du bon et du vrai aux les idées factieuses. Et non attendre des lobbies néo-libéraux, religieux et technocratiques qu’ils nous éteignent la Lumière de la Pensée critique pour nous laisser vivre heureux en état d’ataraxie.

          Contribuons à renouveler « l’air du temps » par une action tranquille de désintoxication de l’opinion publique. Abusée par des « il n’y a pas d’autres alternatives » en tous genres.

 

 Amis des Tables Rondes humanistes et citoyennes

Bonne lecture et merci pour vos commentaires en retour...

Roland Monnet

 

             

 

 

 Mots Clés : GODF Pensée libre, démocratie, forcement des consciences, humanisme, citoyenneté,

 Déjeuner débats, Nazisme, Grande Guerre, Briand et Stresemann, Socité des Nations, ONU, OIT, Unesco, droits de l'homme, liberté de conscience, code du travail, instruction et culture UNESCO