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Macron, centre de l’union.
Écrit par Roland Monnet
Macron, centre de l’union.
Macron rassemble un faisceau d’opinions compatibles autour de quelques orientations,. Ainsi bénéficie-t-il d’une assise politique démocratique portée par les citoyens de gauche, du centre et de droite « en marche ! ».
A un moment où l’ordre mondial est à la merci de foucades imprévisibles ; l’opinion publique français déboussolée ; la France au-devant troubles civils et sociaux. ; le tout sur fond de terrorisme islamo-fasciste, il nous faut un président centre de l’union de tous les progressistes.
Et non des porteurs de lubies claniques. Parfois dans le collimateur de la Justice.
L’un, masqué de lin blanc et de probité candide, veut ramener les prêts à penser dogmatiques religieux aux manettes et faire suer le burnous social jusqu’à la moelle.
L’autre éructe haine raciale, populisme et simplisme économique. Sans moustache.
Ils partagent toutefois une même aspiration : imposer par la contrainte leurs versions de Paix sociale, religieuse et civile minoritaires au plus grand nombre.
Quant au troisième, camelot du Grand Soir révolutionnaire capable de vendre du vent à une éolienne, il pète à tout va dans le clairon révolutionnaire !
Restent quelques candidats tout à fait légitimes. Leur présence honore le pacte républicain de liberté de paroles. Avec un regret toutefois. Celui d'assister à l'agonie du parti de Jaurès que Mitterrand avait si bien su porter au pouvoir en 1981. En sacrifiant au passage sur l'autel de "l'attrape tout" son fameux "coup d'Etat permanent" dont il gratifiait la Vème République.
Mais basta ! C’est d’un Président de la République Française, centre de l’union », dont il est besoin. Pour agir, au dehors, avec force et vigueur à l’international. Au nom des valeurs fondamentales dont « notre vieux et cher Pays » est détenteur : Liberté, Egalité, Fraternité, Laïcité.
Mais aussi au-dedans, pour rompre avec la politique du « tout pour ma gueule » que portent, tour à tour, les factions alternativement au pouvoir.
Macron est et sera cet homme en marche. Nanti dès le départ de la confiance des prestigieux responsables politiques que sont François Bayrou et Jean Marc Le Drian :
Pourquoi ?
Certes Macron est jeune mais pas puceau en politique gouvernementale ;
C’est, comme Mitterrand, un homme de culture humaniste ;
Comme Chevènement un rassembleur de républicains des deux bords, à preuve les nombreux « vrais » chiraquiens qui l’encouragent ;
Comme Aristide Briand, un « vrais » laïque, apôtre de liberté de conscience et de culte tel que la loi de 1905 de séparation en exige l’exercice…
…mais aussi un défenseur de l’idée d’union européenne en tant que rempart culturel, économique, social, politique et militaire à toutes volontés extérieures d’en naufrager les fondements ;
Comme Paul Ricoeur, un philosophe de la volonté et de l’éthique sociale.
En conclusion aux « grands diseurs », qui nous bourrent le mou depuis si longtemps, opposons Macron, « grand faiseur » en devenir : pour le bien commun !
Roland Monnet 20/04/2017