Pamphlet : Transhumanisme ? Debout Dada!

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D'après ce que l'on m'a dit, Dieu a tout créé.

Donc, le transhumanisme aussi !

Alors, ou bien il est con ou bien est-il subclaqué !

La société transhumanisée ne développera que des robots avec des couilles et des nichons ?

La puce introduite dans chaque cerveau répondra à chaque question que la "machine" n'aura même pas à se poser ?

Avec çà, on est dans le totalitarisme intégral.

Dieu est mort. Son créateur, le roseau pensant frileux, itou.

Un autre culte est né. La preuve ?

D’abord il distille une nouvelle vérité révélée : l’immortalité  physique !

Ensuite, il se propage par un soft cléricalisme de masse !

Celui de répandre la bonne nouvelle : Jouir de n’avoir à expier nul péché capital par la souffrance !

Comme c’était le cas AVANT ! Car AVANT, on mourrait.

Alors il fallait souffrir pour bénéficier de l’immortalité de l’âme.

 Pari risqué toute de même ? Quoiqu’en dise Pascal !

Le totalitarisme transhumaniste a  philosophiquement cassé Kant…et sa "critique de la raison pure".

Il a castré « l’apriori » inhérent à la singularité de tout homme. 

Et  tous pouvoirs émotionnels et d’imagination féconde pour « dire » et « faire ».

 

Liberté de conscience ? Liberté de pensée ? Devoir de parole ? Obsolètes !

Constructions spirituelles de mythes divers et variés en vertu du rapport  indicible de l’homme avec sa propre finitude ? Obsolètes !

A la fin des fins, le transhumanisme n'a que pour effet que d'effacer toute trace "d'humanisme" dans la destinée du surhomme, figé dans une "perfectitude" apollonesque !

C'est le  règne d'Appolon. Dyonisos, fouteur de joyeux bordel ambiant, n'est plus dans la course.

En fait, c'est comme si le soleil avait perdu son ombre.

Restera le fou. Lanterne à la main en plein midi. Il gueulera "mon ombre est morte » !

D’autres fous, rescapés du déluge de bonheurs à la carte, seront « réfugiés », de force, dans des cavernes psychologiques, sorte de camisoles de force.

Oui mais... pas d'ombres portées sur les murs de la caverne  permettant d’humer l’image déformée du monde extérieur.

Ne leurs restent que quelques menues interrogations à satisfaire…

"C'est qui qu'a pété ? »  "C'est quand qu'on baise ?" C’est quoi qu’on bouffe ? ».

 

L'enfer ? Ce n'est même pas les autres ! Il n'y a pas d'autres ! Tous pareils !

Donc pas d'enfer ! Pas de paradis non plus !

Simplement des trous noirs. Enormément minuscules. Superposés. Infini de poupées gigognes.

 Infinité de mondes parallèles.

Ici, ailleurs, en même temps.

Ah ! Il a bonne mine Pascal et sa brouette ! I

Il trimbale non pas Dieu avec ! Mais un trou noir !

Et André Breton ? 

Obsolète son « Je vous souhaite d’être éperdument aimée » ?

Epilogue d’une surréaliste quête de Nadja, que brouille l’ombre de Lautréamont…

… à travers un Paris

« Beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d'une machine à coudre et d’un parapluie »

En écho, face aux délires du vivant, il a l’air con le transhumanisme !

Ne lui reste qu’à  se brûler la cervelle !

En pissant sur  l’étincelle dadaïste pour l’éteindre !

Ou alors… que çà va être long l’immortalité !

… Nom de Dieu de nom de Dieu!

Mots clés : Dadaïsme ; surréalisme ; Dieu ; Apolon ; Franc-Maçonnerie; transhumanisme ; humanisme ; humanité ; humour noir ;